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Journée diocésaine des confréries 2021

Le 16 octobre dernier, la 3e journée diocésaine des confréries de Corse s’est déroulée à Ajaccio, à l’école Notre-Dame de l’Assomption et à l’église Saint-Roch : prière, échanges en groupes, repas partagé, dialogue entre les rapporteurs des groupes et notre évêque, puis procession et messe. Voici quelques points évoqués par les confréries et quelques éléments de réponse donnés par notre évêque.
De la part des confréries :
  • Il faut que le diocèse pense à des formations spécifiques et adaptées aux confréries, pourquoi pas en visio ?
  • La formation au sein des confréries va nous aider à transmettre la Parole de Dieu dans les meilleures conditions : nous sommes une force pour avancer dans ce domaine. 
  • La formation se fait aussi en écoutant la Parole de notre Seigneur tous les dimanches à la messe.
  • Les confréries ont aussi le but d’accueillir les nouvelles générations, pour leur transmettre la foi et les traditions. Les jeunes viennent souvent pour le chant mais il y a sûrement quelque chose derrière, donc il faut savoir les accueillir et ne pas leur fermer notre porte.
  • Le clergé aussi devrait suivre une formation pour nous encadrer, nous enseigner et nous former à transmettre.
  • On souhaite que les églises soient ouvertes plus régulièrement.
  • Il faut arriver à montrer une Eglise accueillante, ouverte, fraternelle.
  • Les confréries sont là pour faire du bien autour d’elles.
  • Les confréries doivent se rencontrer régulièrement et fréquemment sous différentes formes, pour garder le lien spirituel, fraternel.
  • Des confréries accompagnent les familles dans le deuil.
  • Certaines confréries sont très bien organisées, structurées et respectent leurs statuts strictement, d’autres moins.
  • Il y des temps de convivialité : répétitions de chants, fabrication de crucette pour Pâques.
  • La fraternité est un point important de nos confréries.
  • Il y a quelquefois des problèmes d’assiduité dans nos confréries.
  • Le lien avec le prêtre est parfois difficile à nouer, il est une personne importante dans nos villages, nous attendons plus de relations avec lui. 
  • Le bureau des confréries doit être moteur.
  • Nous aimerions plus de rencontres comme aujourd’hui tout au long de l’année, peut-être au moins 2 par an à minima, afin de se connaître et de travailler ensemble ainsi qu’avec le diocèse. 
  • On peut aussi envisager une rencontre entre les différentes confréries d’un même doyenné avec les prêtres. 
De la part de notre évêque :
  • Il faut se faire aider par les prêtres, créer des liens avec eux.
  • Les rapports avec les prêtres doivent être améliorés dans les 2 sens.
  • Peu importe l’origine du prêtre, il faut l’emmener vers nos traditions corses, en les lui expliquant sans l’offusquer.
  • La formation est très importante, c’est une colonne vertébrale.
  • Les confréries doivent avoir une dimension spirituelle.
  • Pour les formations il faut partir de la Parole de Dieu, soit avec un prêtre soit avec un diacre, qu’il ne faut pas hésiter à solliciter.
  • Pour la participation aux différentes célébrations il faut être formé donc se rapprocher des prêtres et diacres pour connaître l’architecture des célébrations.
  • Les confréries doivent se former certes mais elles doivent être des lieux de catéchèse. 
  • Donc si vous souhaitez des formations ciblées, adaptées c’est qu’il y a un besoin et un manque à combler.
  • Il faut garder un lien avec les catéchistes et avec le catéchisme. 
  • Comme le souhaite le pape François il faut une dimension populaire dans nos églises.
  • Les confréries sont là pour faire le bien c’est une réalité à développer au maximum. 
  • Les confréries sont effectivement des lieux pour se parler, pour partager, pour se former, pour s’exprimer sur tous les sujets.
  • Il faut participer régulièrement aux célébrations. Il faut développer le côté formel et informel dans nos confréries, ce sont des points importants.
  • On peut aider pour les funérailles. 
  • Les confrères peuvent visiter les personnes âgées.
  • Les jeunes générations sont importantes : il faut les accompagner, les encadrer et leur transmettre nos savoirs.
  • Le diocèse est là pour vous écouter, vous soutenir et dialoguer avec vous.
  • Le diocèse est là pour soutenir toutes les démarches, initiatives, mais il faut les diffuser, prévenir et en parler.
  • Il faut déborder, sortir de nos lieux de conforts, il faut évangéliser, susciter des vocations.
  • Se rencontrer c’est bien mais il faut aussi apprendre à s’écouter. 
  • Il faut continuer à avancer même s’il y a des baisses de régime par moment.
  • Le bureau et surtout le prieur ont vraiment un rôle primordial : ils doivent savoir tirer les confrères et consœurs vers le haut et motiver toutes les troupes.
  • L’évêque souhaite que les confréries montrent l’exemple, soient un signe de la présence de Dieu là où elles sont.
Propos recueillis par Élisabeth Berfini

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