Chers Frères et Sœurs, Dans l’évangile du premier dimanche de mai, le Christ s’est présenté comme la vigne ; et nous, les baptisés, nous sommes ses sarments. Branchés sur lui, nous pouvons porter du fruit : amour et témoignage de sa présence. Comme le dit saint Paul (Romains 6,5) en traduction littérale, nous sommes devenus « une même plante avec le Christ » lorsque nous avons été baptisés en lui : le baptême nous a incorporés au Christ, dans son corps aussi qui est l’Église.
Allons plus loin. Dans ce même évangile, il est question des paroles du Christ qui doivent demeurer en nous, et de la parole qui nous a purifiés. Dans notre relation avec le Seigneur, l’accueil de la Parole est donc essentiel : le Christ n’est-il pas la Parole de Dieu faite chair ?
Jean Baptiste témoigne (Jean 3, 34) : « Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. » Et le Christ proclame lui-même (Jean 6, 63) : « Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et elles sont vie. » L’Esprit Saint vient à nous à travers la Parole. Prions l’Esprit de nous la faire comprendre et, par sa mise en pratique, de nous transformer à l’image du Christ : c’est ainsi qu’advient notre purification, avec d’abord le commandement de l’amour : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. »
Que les paroles du Christ demeurent en nous : relisons sans cesse les Évangiles, quelques minutes par jour, afin qu’ils nous imprègnent, qu’ils nous reviennent en mémoire dans les diverses circonstances de nos existences, pour inspirer nos prières et nos actes. Créons des groupes de partage de la Parole qui soient aussi des groupes de partage de vie, autour d’un prêtre, d’un diacre ou d’un laïc formé.
Car dans la Parole, l’Esprit Saint nous attend, source féconde et sève de la vigne. Il donnera aux sarments que nous sommes de porter du fruit pour notre monde, amour et témoignage de la présence du Ressuscité.
Chers Frères et Sœurs, Dans l’évangile du premier dimanche de mai, le Christ s’est présenté comme la vigne ; et nous, les baptisés, nous sommes ses sarments. Branchés sur lui, nous pouvons porter du fruit : amour et témoignage de sa présence. Comme le dit saint Paul (Romains 6,5) en traduction littérale, nous sommes devenus « une même plante avec le Christ » lorsque nous avons été baptisés en lui : le baptême nous a incorporés au Christ, dans son corps aussi qui est l’Église.