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La joie de prier en famille (Février)

Avec les deux synodes puis l’exhortation apostolique du Pape François sur le mariage et la famille (La joie de l’amour), on peut dire que la famille est au cœur des préoccupations de l’Eglise. La famille a le vent en poupe ! De plus en plus de familles chrétiennes – jeunes, souvent – prennent conscience de la mission qui est la leur au sein de l’Eglise et dans le monde ; une mission qui découle du sacrement reçu le jour du mariage.

Appelée à devenir Eglise domestique, la famille chrétienne est invitée à être, écrit le Pape, un « lieu où l’on enseigne à percevoir les raisons et la beauté de la foi, à prier et à servir le prochain » (n°287). Si donc « nous devons encourager les familles à grandir dans la foi » (227), il faut les inviter à prier car « la prière en famille est un moyen privilégié pour exprimer et renforcer cette foi », elle « peut faire beaucoup de bien à la famille » (318).

Certains parents aimeraient prier en famille, mais parfois n’osent pas se lancer, ou ne savent pas trop comment s’y prendre. La simplicité est alors de mise. On peut se tourner vers une croix, une icône, une bougie, et dire ensemble un Notre Père ou un Je vous salue Marie. C’est déjà beau ! Par la suite, la prière va s’enrichir, se personnaliser. Chaque famille va trouver son rythme, ses « traditions ». Ce peut être une prière hebdomadaire, ou même quotidienne : « On peut réserver quelques minutes chaque jour, écrit le Pape, afin d’être unis devant le Seigneur vivant, de lui dire les préoccupations, prier pour les besoins de la famille, prier pour quelqu’un qui traverse un moment difficile, afin de demander de l’aide pour aimer, rendre grâce pour la vie et pour les choses bonnes, pour demander à la Vierge de protéger par son manteau de mère » (318).

Il est bon de lire un passage de la Parole de Dieu car elle « est source de vie et de spiritualité pour la famille » (227), sans négliger « les diverses expressions de la piété populaire [qui] sont un trésor de spiritualité pour de nombreuses familles » (318). On n’oubliera pas non plus que « les enfants ont besoin de symboles, de gestes, de récits » (288). Quoi qu’il en soit, même si la prière n’est pas « magique » il est vrai que « la famille qui prie unie, demeure unie » (227).

La prière familiale ne supprime pas la nécessité d’initier l’enfant à la prière personnelle. On prendrait sinon le risque d’une prière formelle qui disparait le jour où le jeune quitte la maison. C’est beau aussi lorsque les époux peuvent prier ensemble. Ils ne sont pas obligés pour cela de se cacher. En effet, « il est fondamental, écrit le Saint-Père, que les enfants voient d’une manière concrète que pour leurs parents la prière est réellement importante » (288).

Bien entendu, la prière n’est pas le tout de la mission de la famille chrétienne. Elle doit s’efforcer d’être un lieu où l’on apprend à s’aimer les uns les autres, à partager, à pardonner, à compter sur la grâce de Dieu, à s’ouvrir au monde, à prendre soin des plus pauvres et des blessés de la vie. Actuellement, certaines familles accueillent chez elles des migrants. Quel beau témoignage ! D’une façon ou d’une autre, ces familles peuvent contribuer, dit le Pape, à « rendre le monde domestique », c’est-à-dire fraternel, en y diffusant « une bonne dose d’esprit familial » (183). Merci, chères familles, pour le bien que vous faites. Et même si parfois vous êtes un peu cabossées par la vie, l’Eglise vous aime et prie pour vous.

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