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Pour une « visitation »

La journée mondiale du malade qui se célèbre dans l’Eglise aura lieu le 11 février prochain.

Nous savons bien le réconfort que peut apporter une visite à une personne malade. Mais quand cela devient une « visitation de Dieu », quelle ne sera pas la paix, la joie, de la personne retenue dans sa chambre d’hôpital ou ailleurs !

Comment cela ? Une parole inspirée par la foi peut être d’un grand secours pour la personne malade, lui redonner l’espérance.
Tout contact avec notre prochain doit être une visitation au nom de Dieu.

Combien de fois, trop préoccupés de nous-mêmes, nous oublions les autres ! Nous les oublions à cause de nos joies ou de nos peines. Nous avons toujours

des raisons pour ne pas « visiter » notre voisin malade ou en difficulté, même s’il est tout proche, sur notre route, dans notre village.
Ne pas se contenter de paroles, mais se rendre un véritable service. Sans doute, mais quand est-ce que Dieu nous demande de visiter notre frère malade? Chaque fois qu’il nous met dans la situation de le faire. Nous aurons ainsi accompli une des sept œuvres de miséricorde corporelle (cf Mt 25,35-36). Ce n’est pas tout. Le « Seigneur est avec nous » ? Alors toutes nos visites deviennent ses visitations. Pour donner le Christ, il faut le porter dans notre cœur ; mais si nous le portons vraiment, il accomplira ses œuvres à travers les nôtres.

Le regretté pape Benoît XVI écrivait en 2006 : « Qui a rencontré quelque chose de vrai, de beau et de bon dans sa propre vie – le seul vrai trésor, la perle précieuse ! -, court le partager partout, dans sa famille et au travail, dans tous les domaines de son existence (…). Dans la mesure où nous nous nourrissons du Christ, et que nous l’aimons, nous ressentons également en nous l’incitation à conduire les autres vers Lui : en effet, nous ne pouvons pas garder pour nous la joie de la foi, nous devons la transmettre (Homélie, 03.06.06 ; Discours, 05.06.06).

 

Par l’abbé Serge Cananova, Prêtre référent de la pastorale de la santé

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