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Sœurs Marina & Rufina

Par la grâce du Seigneur en ce mois de septembre 2021, notre interparoissialité de Ghisonaccia Fium’orbu s’est enrichie par l’arrivée de deux religieuses clarétaines : toutes deux, au cours de leurs parcours, se sont enrichies d’une expérience missionnaire de transmission de la foi qu’elles sont venues partager chez nous. Découvrons-les par un rapide aperçu de leurs parcours.
Soeur Marina : Marina Rosa Cirilla est née en Calabre dans une famille de cinq enfants, trois garçons et deux filles. Le père, étant émigré en Allemagne, rentrait dans la famille tous les ans pour Noël. Deux de ses frères, Domenico et Mario, sont venus travailler en Corse comme maçons. Marina les rejoint et c’est là qu’elle rencontre Soeur Aussilia qui l’invite à venir travailler à la maison de retraite de la Sainte Famille de Bastia. C’est dans l’exercice de cette tâche que Marina prend conscience de ce que lui apportent les personnes âgées dont elle a la charge et qu’elle reçoit un appel du Seigneur. Elle part à Rome faire son noviciat tout en exerçant à Coretto d’Ese où elle s’emploie à la catéchèse, l’aide aux familles et le soutien aux pauvres. 
Au cours de son discernement elle émet le voeu d’être missionnaire en Afrique et elle est envoyée en Côte d’Ivoire où elle s’occupe de l’accompagnement des prêtres pour la catéchèse. Après trois ans elle retourne à Rome pour sa profession perpétuelle avant de retrouver la Côte d’Ivoire où elle reste trois ans avant de revenir en Italie suivre une formation d’éducatrice d’enfants. De là elle est envoyée en Ombrie à Valfabrica ou elle restera six ans. Puis elle retourne à Rome et émet le désir de continuer à servir
en Afrique ; cela lui est accordé. Hélas après trois mois elle devra être rapatriée pour avoir contracté le paludisme, et elle est affectée à l’ile d’Elbe. Sa mission se poursuit ensuite à Borbiago Veneze où elle enseigne à l’école primaire ; elle est très engagée dans la paroisse notamment pour le catéchisme. Une nouvelle fois c’est le retour à Rome, plus précisément à Aranova, où elle est au service de la pastorale et en septembre 2021, elle est envoyée en Corse à Ghisonaccia.
Soeur Marina vit ce retour en Corse comme une grâce compte tenu que c’est en Corse qu’elle a pris son engagement dans la vie religieuse, elle déclare : « Si je n’avais pas connu la Corse je ne serais peut-être jamais devenue clarétaine. » Elle dit venir ici avec humilité pour être proche des gens et avec la volonté de se donner aux humbles.
Soeur Rufina : Rufina Maria Ferreira est née au Brésil à Poço Fundo, province de Minas Gerais, fille d’une famille nombreuse de neuf enfants, quatre garçons et cinq filles. Rufina a eu la vocation très jeune, dès l’âge de sept ans, en écoutant radio Aparecida. Mais, déjà enfant, elle jouait avec les poules de la basse-cour en leur faisant des homélies et comme elle leur distribuait quelques grains, celles-ci la suivait tout le temps. C’est à l’âge de treize ans qu’elle a fait part à sa famille de son désir de devenir religieuse. 
Elle essuya un refus de la part de son père qui disait que ce n’était pas fait pour elle, il ne la voyait pas arpentant les chemins pour faire l’aumône pour les pauvres. Elle partit quand même faire ses études secondaires dans un institut clarétain avant de pouvoir faire son noviciat à la maison mère des clarétaines. A l’issu de celui-ci elle alla à la fondation d’Argentine avec la mère fondatrice des clarétaines, soeur Leonia Milito. C’était dans le village de Nermejo. Là, pendant quatre ans, Rufina est chargée de la pastorale. Durant ce séjour, sa route la conduit aussi au Chili où elle s’occupe de la pastorale de la jeunesse. Elle revient ensuite au Brésil suivre une formation à la catéchèse missionnaire et de là est envoyée en Côte d’Ivoire à Akoupé pour la pastorale, la catéchèse, les célébrations et les baptêmes. 
Après ce séjour africain, Rufina arrive en Europe, à Fatima au Portugal, assurer les fonctions de directrice d’une maison de familles placées qui s’occupe des femmes abandonnées, des drogués et des prostituées. Elle exerce cette mission en rapport avec quatorze juges. Ce séjour à Fatima durera vingt-trois ans et, en parallèle de ses activités, elle se forme à la pastorale de l’écoute. Appelée à Rome en 2018 en tant que conseillère d’âmes, où elle reçoit une formation à la liturgie et à l’écoute, elle intervient à la prison Regina Cæli auprès de plus de mille prisonniers.
Comment voit-elle sa mission en Corse ? « J’ai de la passion pour mon engagement, c’est une joie intérieure de retourner aux origines, de m’occuper des enfants en milieu rural ; j’ai une vocation pour la pastorale. »
Souhaitons la bienvenue dans notre inter-paroissialité à nos deux soeurs dans les nombreuses tâches qui les attendent chez nous, et prions pour que l’Esprit Saint les accompagne dans cette nouvelle étape de leur vie. 
Jean Ponteri

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