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A la rencontre d’Antoinette Bianchini…

Depuis plus de 13 ans, Antoinette Bianchini a assumé la responsabilité de directrice des pèlerinages diocésains. Elle achève sa mission et nous livre son témoignage… 

Pour vous qu’est-ce qu’un pèlerinage ? 

C’est une démarche de foi. Jésus a marché le premier, les foules le suivaient grâce aux dons qu’elles recevaient de lui. Le pèlerinage c’est une marche, un moment fort pour relancer une dynamique spirituelle. C’est aussi un temps de découverte et de partage communautaire, ce qui demande de la part de tous un minimum d’effort et d’attention. Nous vivons des liens très forts par le partage de vie. On se porte mutuellement, on ne se subit pas. Nous essayons de vivre en communion. La présence de l’autre, acceptée, nous conduit à la conversion. Nous présentons au Seigneur les intentions des personnes malades, isolées ou autre… Nous faisons confiance en la parole de Dieu, nous ne perdons pas l’espérance. Ainsi des personnes en recherche ou non, pratiquantes ou non, baptisées ou non, peuvent recevoir quelque chose. Même si elles ne savent pas l’exprimer, il y a eu rencontre… Vivre un pèlerinage est communion au Christ.

Quelle est la responsabilité de la directrice ? 

Il faut témoigner positivement de ce qui se vit dans l’Eglise. Être au service des pèlerinages est un combat qui a une dimension missionnaire. Par ailleurs, les pèlerins ont besoin d’être accompagnés. Il faut gérer les difficultés rencontrées : un accident de parcours dans le Sinaï, un retard de bateau, des désistements de dernière minute… On a des décisions que l’on doit prendre très vite dans des situations parfois compliquées. 

Comment avez-vous vécu cette responsabilité ? 

C’est la mission que le Seigneur a voulu me confier, j’essaie de faire de mon mieux. J’ai bien conscience que je ne fais pas ça toute seule, ce n’est pas moi qui agis, je sais que cette énergie m’est donnée. C’est toujours pour moi une joie, une même émotion, d’accompagner des personnes différentes dans cette démarche de foi. Au terme du voyage, les pèlerins ont vécu une conversion, je ressens chez chacun une grande paix, une action de grâce. En particulier, le pèlerinage en Terre Sainte, c’est marcher sur les pas du Christ, pour les chrétiens c’est mettre ses pas dans les pas de Jésus. 

Comment avez-vous été perçue ? 

Je suis la personne à qui les pèlerins font confiance, je n’ai pas droit à l’erreur, je suis observée, c’est normal. Je dois être très présente ; même si au début je suis un peu raide, je suis une personne dirigiste ! Mais les pèlerins s’aperçoivent très vite que c’est pour le plus grand bien du groupe.  Pour moi cette mission a été ma collaboration au service de l’Église.

Propos recueillis par François Grimaldi d’Esdra

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