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A la rencontre de Claudine Hernicot…

Qui n’a pas eu un jour besoin d’un renseignement auprès de l’évêché ? Si c’est le cas, vous connaissez forcément Claudine. Depuis 35 ans, elle œuvre au bon fonctionnement du diocèse, véritable mémoire vivante de l’institution, elle nous livre son témoignage. Partons à sa rencontre… 

Claudine, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je travaille à l’évêché depuis 35 ans !  Embauchée par Monseigneur Jean-Charles Thomas, j’ai eu à travailler non seulement avec cinq évêques successifs, mais aussi avec des personnes différentes, dans un environnement qui a beaucoup changé.

Quel est votre rôle au sein de l’évêché ?

Ainsi mon rôle au sein de l’évêché a également beaucoup changé. J’ai d’abord travaillé au secrétariat de l’économat puis je suis passée au service de la chancellerie et de la formation. Mon travail consistait à taper les interventions du père Fini et du père Pietri, à préparer les documents nécessaires, élaborer les livrets à distribuer, etc. Cet aspect se trouve aujourd’hui un peu réduit mais je continue à travailler pour le père Pietri. En ce qui concerne la chancellerie, je seconde comme notaire le père Fini pour tous les actes de catholicité ; il s’agit de rédiger les actes de baptêmes ou autres actes demandés, de tenir les registres de confirmation, de collationner les doubles qu’envoient les paroisses et ainsi de constituer des archives fidèles. Il faut aussi inscrire les mariages dans les registres de baptême ou envoyer les notifications dans les autres diocèses le cas échéant. Nous devons aussi assurer chaque année une reprise statistique en demandant aux paroisses diverses informations.

Enfin s’est ajouté à ce travail le rôle d’accueil et de standardiste : tous les appels entrant à l’évêché passent par moi, j’accueille et oriente les correspondants, leur indiquant le bureau ou la personne demandé ; je dois surtout répondre à toutes les questions, sereines ou agressives, ordinaires ou invraisemblables, que les chrétiens ou d’autres posent à « l’Église » : je sers de premier répondant ou de « tampon » ! Sans oublier la gestion des abonnements de la revue diocésaine, Église de Corse. 

Comment voyez-vous votre mission ?

Mon travail est d’abord un service qui suppose une attention aux personnes ; ne jamais oublier que les personnes qui s’adressent à l’évêché et que je reçois attendent un service. Souvent il faut leur expliquer —avant même de les envoyer vers leur curé ou un prêtre — que le service demandé n’est pas réalisable. Pourtant de l’accueil qu’elles ont reçu les personnes vont garder le souvenir : autant qu’il soit positif, même si la réponse ne peut l’être. Parfois, à l’occasion d’une simple demande des personnes ont besoin de raconter un épisode malheureux de leur rencontre avec l’Église ou avec un prêtre : sans complaisance il faut les écouter.

Je vis donc ma mission d’accueil avec le souci de montrer un visage humain et bienveillant de l’Église plus qu’un visage administratif. La patience est souvent mise à rude épreuve, car beaucoup ne savent rien ni des sacrements, ni de la vie ni de l’organisation de l’Église.

Par ailleurs je crois aussi que c’est rendre service à l’Église d’aujourd’hui et de demain que d’essayer d’avoir des registres bien tenus, qui seront utiles à nos successeurs.

Accueillir les prêtres — au téléphone ou de visu — peut également les aider à comprendre que, chacun à notre place, nous travaillons pour la même Église.

Un message plus général à faire passer ?

Le message qui me tient le plus à cœur est celui d’appeler l’Église à la compréhension de tous. Beaucoup de personnes ont des idées fausses ou dépassées de l’Église, beaucoup ont avec l’Église des relations compliquées, et parfois douloureuses : cherchons ensemble à donner de l’Église une image familiale et accueillante.

Propos recueillispar François Grimaldi d’Esdra. 

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