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A la rencontre de Mgr Sanguinetti …

Il est depuis juin 2006, l’évêque du diocèse de Tempio-Ampurias, au nord de la Sardaigne. à l’invitation de Monseigneur de Germay, il célébrera cette année les fêtes de la Miséricorde à Ajaccio, le 18 mars, et de saint Joseph à Bastia, le 19. Partons à sa rencontre…

Parlez-nous de votre Diocèse

Le diocèse actuel de Tempio-Ampurias est né en 1839 de la fusion de deux anciens diocèses du nord de la Sardaigne : celui de Civita-Olbia, fondé entre le IIIe et le IVe siècle, dont le premier évêque fut saint Simplicio, patron du diocèse et celui d’Ampurias, basé à Castelsardo, un ancien village médiéval, qui a été fondé au XIIe siècle.

Il compte actuellement environ 180 000 habitants, avec 52 paroisses, sur une superficie de 2 700 kilomètres carrés.

Le profil socio-culturel est composé de deux territoires qui ont une histoire, des traditions, une économie et même des langues différentes. La Gallura qui a la plus grande superficie et la plus grande population, et l’Anglona.

Le diocèse compte actuellement 82 prêtres, 12 diacres, 4 communautés religieuses masculines, 21 maisons religieuses de femmes.

Le territoire du diocèse est connu dans le monde entier grâce à la Costa Smeralda, lieu de tourisme de luxe, moteur d’une économie touristique plus étendue, qui a affecté ses quelque 700 kilomètres de littoral.

Au cours de ces dernières années, nous avons travaillé autour de trois piliers de la vie ecclésiale : pastorale, spirituelle et charitable.

Dans la ville d’Olbia, 5 nouvelles paroisses ont été établies. A Olbia, Tempio Pausania et Castelsardo, nous avons construit trois citadelles de la Charité, pour soutenir la pauvreté et de nombreuses situations de détresse morale, psychologique, médicale et économique. Enfin, à Olbia, nous avons ouvert un centre de spiritualité.

Nous avons fait quelque chose, il reste beaucoup à faire.

Que pensez-vous du lien entre Ajaccio et la Maddalena ?

Les deux villes, pour des raisons historiques, géographiques et culturelles, ont de nombreuses affinités. Il était donc naturel d’établir cette proximité par un acte formel de jumelage.

J’ai personnellement vu que ce lien n’est pas seulement formel, mais fortement ressenti par la population de la Maddalena et par la délégation d’Ajaccio que chaque année je rencontre à l’occasion de la fête de Santa Maria Maddalena.

Mais je crois que dans ce jumelage il y a aussi un défi et un regard vers l’avenir.

Comme le rappelle souvent le pape François, il est nécessaire de construire des ponts de dialogue et de collaboration et de briser les nombreux murs de division.

Quel message souhaitez-vous faire passer à notre Église qui est en Corse?

Comme nous l’avons mentionné, nos deux Églises sont très proches géographiquement, mais aussi pour l’histoire et les traditions communes. Je souhaite à l’Eglise sœur de Corse ce que je souhaite pour ma propre Eglise. La société actuelle est marquée par un sécularisme toujours croissant, où il semble y avoir de moins en moins de place pour Dieu et pour l’Évangile du Christ : une société liquide sans points de référence solides. Je souhaite à nos Églises le courage des Apôtres et des premiers chrétiens, la tendresse du bon Père qui se penche sur les blessures de ses enfants, la sagesse de lire les signes des temps et d’être au milieu des hommes et des femmes de notre temps un témoignage d’espoir, de paix et de fraternité.

Propos recueillis par François Grimaldi d’Esdra.

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