A la rencontre de Jean-Pierre Olari

Il est le seul laïc en mission ecclésiale salarié de l’évêché et l’adjoint à la pastorale de l’établissement Saint-Paul à Ajaccio. Toujours à l’écoute des petits comme des grands, partons à sa rencontre …

Parlez-nous de vous, de votre formation, de votre parcours professionnel.

J’ai suivi un enseignement général jusqu’au bac, au lycée Saint-Paul à Ajaccio, pour ensuite m’orienter vers un brevet de technicien supérieur en Hôtellerie et Management à Thonon-les-Bains. J’ai eu la chance de côtoyer des palaces et leur clientèle, en France et à l’étranger. J’ai également participé en tant que formateur à l’ouverture de certains hôtels. Le mal du pays m’a fait revenir en Corse pour y travailler. Je garde un bon souvenir de cette période de ma vie, qui m’a permis de tisser des liens forts et de parler 4 langues différentes.
A mon retour en Corse, j’ai ressenti le besoin de partager une foi qui ne m’avait jamais quitté et de me mettre au service de mon Eglise.
A cette occasion j’ai pu me former et apprécier tout particulièrement les week-ends de l’école de la mission, qui m’ont insufflé davantage de force pour remplir ma vocation baptismale.

Quelle est votre charge au sein du diocèse d’Ajaccio ?

Je suis laïc en mission ecclésiale pour le diocèse, à la pastorale des jeunes. Mon secteur d’activité est localisé sur Ajaccio et plus précisément en tant qu’adjoint à la pastorale dans l’établissement Saint-Paul, mais également dans les aumôneries de l’enseignement public à Ajaccio et à Mezzavia. Je m’occupe aussi de la catéchèse sur Afa.
Il m’arrive également de conduire des funérailles lorsqu’on fait appel à moi.

Comment réussir à faire passer le message du Christ à des adolescents ?

C’est un travail de longue haleine. Il faut avoir les mots justes pour leur faire aimer le Christ. Je me présente à eux, avec patience, en tant que témoin, en me mettant à leur portée, en adaptant mon langage à leur âge et en manifestant la joie qui est la mienne de transmettre ce beau message.
Parfois cette mission est difficile car le terreau familial n’est plus identique à celui des années passées, mais ce qui est encourageant, c’est de constater que les enfants peuvent jouer à leur tour, avec leur famille, le rôle de témoin.

Votre plus beau souvenir en tant qu’adjoint à la pastorale ?

Sans hésiter, ce sont les demandes des jeunes des établissements dans lesquels je travaille, pour le baptême et le cheminement catéchuménal. Mais aussi, de magnifiques témoignages spontanés d’enfants qui s’ouvrent au Seigneur.

Propos recueillis par F. Grimaldi d’Esdra